Directive Monnaie Electronique 2: les sanctions qui menacent la France

Publication de la loi de transposition de la DME 2

Chronique de Maître STORRER, Avocat, Cabinet Féral-Schuhl/Sainte-Marie (Expert EESTEL)

Monnaie électronique : la Commission européenne demande à la Cour de Justice d’infliger des amendes à la Belgique pour défaut de transposition de la Directive Monnaie Electronique 2 (DME 2). La France pourrait suivre.

Adoptée en septembre 2009, la deuxième directive européenne Monnaie électronique (dite « DME 2 »)devait être transposée par tous les États membres au plus tard le 30 avril 2011. Rappelons que ce texte modernise les règles européennes en matière de monnaie électronique, équivalent numérique de l’argent liquide stocké sur un support électronique ou, à distance, sur un serveur.
Or, si la plupart des États membres de l’UE ont bien procédé à cette transposition, il en demeurait encore six « récalcitrants » un an après la date limite : Belgique, Espagne, France, Chypre, Pologne et Portugal. La Commission européenne les invita en conséquence, le 26 avril 2012, à l’informer, dans un délai de deux mois, des mesures qu’ils comptaient prendre pour enfin transposer la DME 2. « Passé ce délai,indiquait le communiqué de presse d’alors, la Commission pourrait saisir la Cour de Justice de l’Union européenne et lui demander d’imposer des sanctions financières aux États membres concernés» (Communiqué IP/12/418).

La Belgique parut prompte à réagir : dès le 11 mai suivant, le Conseil des ministres approuvait deux avant-projets de loi visant à transposer la DME 2. Quant à la France, une fois les échéances électorales passées, un projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière économique et sociale (dont la transposition de la DME 2) a été déposé au Sénat le 1er août 2012 et adopté en 1re lecture le 26 septembre. Transmis à l’Assemblée nationale le 27 septembre, le projet a été renvoyé à sa Commission des finances… et semble y être encore.
Voici donc qu’un communiqué IP/12/1248 daté du 21 novembre 2012annonce : « La Commission européenne a décidé de saisir la Cour de justice de l’Union européenne d’un recours contre la Belgique pour défaut de mise en œuvre de la[DME 2]. Elle a également décidé de demander à la Cour d’imposer des astreintes journalières à la Belgique jusqu’à ce qu’elle ait pleinement mis en œuvre la directive». L’astreinte journalière proposée par la Commission, selon un mécanisme prévu par le Traité de Lisbonne, est de près de 60 000 €,somme qui serait due à la date de la décision de la CJUE jusqu’à la notification de la pleine transposition du texte.

Certes, la France, avec son projet de loi en débats, paraît plus avancée que la Belgique, laquelle, remarque la Commission, n’a pas, à ce jour, « notifié de mesures de mise en œuvre nationales». Il n’en demeure pas moins qu’en France, la DME 2 n’est pas encore pleinement mise en œuvre…et mériterait donc de l’être très vite, d’autant que les pénalités financières encourues tiennent compte de la taille de l’État membre concerné.

Retrouvez l’article.

Source: www.journaldunet.com

A propos de FERAL-SCHUHL / SAINTE-MARIE

 

FERAL-SCHUHL / SAINTE-MARIEest classé depuis plus de 10 ans en tant que cabinet leader en droit appliqué aux projets informatiques et technologiques. A ce titre nous avons par exemple participé à de grands projets monétiques par la rédaction de contrats tels ceux passés entre banque et prestataires pour la gestion des flux monétiques d’une offre de nouveaux moyens de paiements. Nous avons également rédigé les contrats d’intégration du système de gestion des flux monétiques (DAB) d’une grande banque française. Nous sommes régulièrement en charge de tous les aspects de transfert de données personnelles sur ce type de contrats et des relations avec la CNIL. A cet égard, notre cabinet dispose d’une expertise de premier plan sur toutes les problématiques données personnelles intiment liés aux projets monétiques.

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Pierre Storrer

Pierre Storrer

Avocat à la Cour

Féral-Schuhl/Sainte-Marie (Expert EESTEL)

Yvon Avenel : disparition d’un expert reconnu

Yvon Avenel : disparition d’un expert reconnu

Yvon Avenel : disparition d’un expert reconnu

C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre la disparition de notre ami Yvon Avenel. 

Journaliste spécialisé dans l’industrie de la carte à puce et de l’électronique depuis plus de 20 ans, Yvon Avenel était un expert reconnu et apprécié de ses pairs et des professionnels du secteur. Il était le créateur et éditeur de « Smardcards Trends » et partenaire régulier des événements d’EESTEL. Il avait également co-fondé « Electronique International Hebdo » en 1991, et lancé le mensuel « Integration Magazine » et la newsletter « Opportunités Electroniques ».

Il nous a quittés soudainement le 31 juillet dernier à l’âge de 65 ans.

Nous adressons nos sincères condoléances à ses proches.

Yvon Avenel

Yvon Avenel

Journaliste

« Smardcards Trends »
« Electronique International Hebdo »

Sortie du livre « NFC – Principes et applications », 380 pages de pure technique!

Sortie du livre « NFC – Principes et applications », 380 pages de pure technique!

Sortie du livre "NFC – Principes et applications", 380 pages de pure technique!

EESTEL présente, ce mercredi 4 Juillet 2012, la sortie du livre « NFC Near Field Communication – Principes et applications de la communication en champ proche » écrit par Dominique PARET, membre d’EESTEL, Xavier BOUTONNIER (LIC, membre d’EESTEL) et Youssef HOUITI./h3>

« L’outil de référence pour les ingénieurs en matièrede technologie NFC et qui propose une introductionpédagogique à son fonctionnement »

Riche de nombreux liens entre théories, applications et aspects économiques, ce livre constitue un outil de travail concret qui permettra à l’ingénieur de maîtriser pleinement les détails « métier ».

Cet ouvrage sera traduit en anglais et en coréen.

 

Pour plus d’informations et lire le communiqué de presse.

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La sécurité: la clé du succès du m-paiement

La sécurité: la clé du succès du m-paiement

Chronique de Hugues Courcier VP Business Development, 4GSECURE

Fraude, usurpation d’identité ou encore piratage, la sécurité des moyens de paiement et la sécurisation des transactions mobile est au cœur des préoccupations du Mobile Word Congress. De nombreuses études prévoient 13 milliards d’euros pour le m-paiement d’ici 2015.

Cependant ce marché attractif est confronté au manque de confiance des principaux intéressés : les consommateurs. Avec une fraude à la carte bancaire toutes les deux minutes sur Internet, il est aisé de constater que les systèmes de sécurité actuels ne sont plus fiables.

Google Wallet, un parfait exemple des failles de sécurité

Les failles détectées (vidéo) dans le système de paiement sans contact Google Wallet mettent plus que jamais au cœur des enjeux la nécessité de sécurisation des données sensibles et la protection des utilisateurs contre les hackers. La relation de confiance est une chose qui se construit avec le temps et à vouloir aller trop vite Google en a fait les frais. En effet, le code PIN, clé de confiance pour le titulaire du compte, était stocké directement dans le mobile. Avec ce système la firme américaine a fait le choix d’un système non sécurisé, laissant ainsi aux hackers la possibilité de récupérer toutes les données critiques en quelques minutes seulement.

L’authentification forte, solution de sécurisation renforcée des moyens de paiement

Cette faille aurait pu être évitée notamment par l’intégration d’un système d’authentification forte. Cette technologie repose sur les principes fondamentaux de crypter toutes les données et de ne jamais rien stocker sur le terminal mobile. Ce système permet de renforcer à la fois la sécurité, le contrôle d’accès et l’identification du titulaire d’un compte bancaire, e-wallet, ou de tout autre compte contenant des données stratégiques. Ce système de sécurité breveté a été développé par la société 4G Secure, experte dans la sécurisation de toutes les transactions émises depuis le mobile.

La confiance, le facteur clé de succès du m-paiement
Le m-commerce a un bel avenir devant lui. De nouveaux acteurs apparaissent chaque jour sur ce marché. Malgré des opportunités de développement fortes, tous ne survivront pas. Le marché du paiement est un domaine où l’image est primordiale, un faux pas et c’est la perte de crédibilité assurée. Le principal facteur clé de succès est donc d’établir une véritable relation de confiance avec les consommateurs à travers des solutions fiables.

La table ronde sur le sujet lors de la conférence lemobile.frabordé avec précision ce point.

90% de croissance par an d’ici à 2015 : c’est la progression attendue du secteur du M-Commerce (vente et paiement sur appareils mobiles) d’après une étude du cabinet de conseil Xerfi. Pour autant, peu de distributeurs semblent avoir pris la pleine mesure du potentiel de ce secteur.

Pour en savoir plus: contact@4gsecure.fr