La tokenisation, pour quoi faire ?

La tokenisation, pour quoi faire ?

La tokenisation, pour quoi faire ?

La tokenisation permet de remplacer une donnée sensible par un élément équivalent qui n’aura aucune signification exploitable une fois sortie du système.

Un des usages de la tokenisation est le paiement. Le token est unique, dédié à un appareil  (montre, smartphone, tablette,…). Par exemple, un token Samsung Pay ne pourra être utilisé que pour payer avec Samsung Pay sur internet  ou en magasin. La tokenisation sera aussi utilisée dans le domaine des IoT (dans des montres, des frigos, des voitures,…) qui vont de plus en plus intégrer le paiement.
Le vol de données bancaires hébergées chez les commerçants est un risque certain. La tokenisation, permettra dans de tel cas, de désactiver immédiatement les tokens et d’en générer de nouveaux sans impacter l’utilisateur final, et sans poser de problème avec sa carte bancaire qui elle n’aura pas été compromise.  Enfin, la tokenisation permettra aussi de gérer les abonnements à des services en ligne (Netflix, Spotify, Youtube,…) sans être gêné par l’expiration des cartes bancaires. La nouvelle carte mise à disposition du client sera automatiquement mise à jour chez le fournisseur de service afin d’éviter une coupure du dit service.

Afin de pouvoir suivre les comportements des clients, il sera nécessaire d’avoir un identifiant client global, afin de pouvoir le reconnaitre lors de ces différentes phases d’achats  (le paiement réalisé avec sa montre, son téléphone, ou sa carte bancaire utiliseront des tokens différents) mais un identifiant client unique afin de pouvoir lui proposer des offres de fidélité par exemple.

Auteur : Laurent Charpentier, Président EESTEL, Directeur de projets, BNP Paribas

Réunion thématique EESTEL – 14 mai 2019 – La tokenisation – quelles avancées depuis 3 ans ?

Réunion thématique EESTEL – 14 mai 2019 – La tokenisation – quelles avancées depuis 3 ans ?

Réunion thématique EESTEL – 14 mai 2019 – La tokenisation – quelles avancées depuis 3 ans ?

L’Association EESTEL (Experts Européens en Systèmes de Transactions Electroniques) vous convie à sa prochaine réunion plénière, le 14 mai 2019, qui aura pour objet : « La tokenization – quelles avancées depuis 3 ans ?».

La tokenisation, qui consiste à transformer un numéro de carte bancaire, considéré comme donnée sensible, en un jeton (token), donnée non sensible, a été lancée par les schémas de paiement en même temps que les wallets (Apple Pay, Samsung Pay, etc.) prenaient leur essor. Aujourd’hui, cette solution est largement adopté dans nombre de systèmes de transitons, au delà des wallets.
Depuis le lancement de la tokenisation des efforts de normalisation ont été entrepris et les acteurs du paiement ont pris de nouveaux rôles dans la chaîne du paiement et les enjeux de sécurité ont évolué du fait de la tokenisation.
La présentation, par Laurent Charpentier, Directeur de projets, BNP Paribas, couvrira les méthodes de tokenisation, les techniques mises en oeuvre, l’évolution du paysage au cours des années écoulées, et les enjeux de ces techniques dans le cadre de l’évolution actuelles des systèmes de paiement.

L’organisation de la matinée sera la suivante :

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9:00 – 9:30

Acceuil des participants
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9:30 – 10:30

Vie de l’association EESTEL : prochaines réunions thématiques, participation à des événements, etc.
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10:30 – 12:00

Thématique « La tokenisation – quelles avancées en trois ans », présentée par Laurent Charpentier, directeur de projets BNP Paribas et président EESTEL
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12:00 – 12:30

Questions – Réponses – Discussion interactive
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12:30 – 14:00

Déjeuner et networking

La réunion aura lieu au CINOV-IT, 4 avenue du Recteur Poincaré, 75016 Paris.

L’UE va lancer des cartes d’identité et une base de données biométrique

L’UE va lancer des cartes d’identité et une base de données biométrique

L’UE va lancer des cartes d’identité et une base de données biométrique

L’Union Européenne est en train de définir un nouveau jeu de spécifications pour les cartes d’identité des citoyens des états membres. Cette nouvelle spécification, basée sur celle des passeports électroniques, ICAO MRTD (Machine Readable Travel Documents – Documents de voyage lisibles automatiquement), est destinée à être mise en œuvre dans les deux ans. Son objectif est de remplacer les 250 types de documents d’identité différents qui ont actuellement cours, un grand nombre d’entre eux n’étant pas sécurisés.

Le nouveau type sera au format ID-1 (carte bancaire), avec une zone lisible automatiquement, et sera électronique avec une puce qui contiendra la photo du porteur et deux empreintes digitales. Le document portera les logos de l’UE aux cotés de l’emblème national. Gérard Deprez, le rapporteur du projet, a déclaré que le but n’était pas de créer une base d’identité européenne : les éléments biométriques seront utilisés par les gouvernements seulement le temps de créer les documents d’identité. L’accès et l’usage des données biométriques sera étroitement encadré.

Dans le même temps, l’UE prévoit de réviser le VIS (Visa Information System – système d’information des visas) et d’apporter de l’interopérabilité entre le VIS, le système des entrées sorties de l’UE, le système d’information Schengen, le système d’autorisation préalable, et le système d’information criminelle des ressortissants des pays tiers. Le nouveau système intègrera des données biométriques et conduira à la création du CIR (Common Identity Repository – répertoire commun d’identité), une base de données  unique qui contiendra des données sur environ 350 millions de personnes, pour la plupart d’entre elles non ressortissantes de l’espace Schengen, mais aussi sur des citoyens européens.

Les défenseurs des droits liés aux données personnelles critiquent le projet, considérant que le projet de CIR constitue un point de non-retour vers « une base de données centralisée européenne à la Big Brother ». D’aucuns considèrent que le projet est même contraire aux principes européens en termes de règlementation sur la protection des donnée à caractère personnel.

Auteur : Thierry Spanjaard, Intelling 

Le nouveau bureau d’EESTEL relève les challenges de l’évolution des transactions numériques

Le nouveau bureau d’EESTEL relève les challenges de l’évolution des transactions numériques

Le nouveau bureau d’EESTEL relève les challenges de l’évolution des transactions numériques

EESTEL, association d’experts de haut niveau en systèmes de transactions numériques est heureuse d’annoncer son nouveau bureau, qui se donne pour objectif de développer plus avant la présence d’EESTEL et d’apporter les connaissances des experts EESTEL au monde des transactions numériques.

Paris, France, 2 avril 2019 – EESTEL est un réseau d’experts indépendants qui contribue au débat public en apportant un point de vue indépendant sur les grandes tendances actuelles des transactions sécurisées, de la monétique, de l’identité numérique et plus généralement de tous les champs d’applications des technologies liées à la numérisation de la société et à leur sécurité.

L’association vient juste d’élire son nouveau bureau, qui sera en charge de sa destinée pour les deux ans à venir :

Laurent Charpentier

Laurent Charpentier

président

Après plusieurs années dans l’industrie, chez Corning et chez Renault, Laurent Charpentier a rejoint le groupe Cetelem en 2000, puis BNP Paribas où il occupe aujourd’hui le poste de Directeur de Projets. A ce titre, Laurent Charpentier a développé une solide expertise dans les domaines du paiement, du e-commerce, des transactions sécurisées et de l’identité numérique. Laurent Charpentier est diplômé d’HEIG.

 

Antoine Villepelet, secrétaire,

Patrice Leclerc, trésorier,

Jean-Claude Paillès, contenus,

Thierry Spanjaard, communication.

Laurent Charpentier, président d’EESTEL, déclare : « Notre objectif est de faire bénéficier le public de la connaissance des technologies et des marchés des experts d’EESTEL. La notoriété et le poids de notre association tiennent en particulier aux nombreuses actions entreprises par le bureau précédent. Je tiens particulièrement à remercier Éric Nizard, qui a été président d’EESTEL de 2005 à 2019, et a accompagné l’association au cours des changements de l’industrie des transactions électroniques. »

EESTEL constitue un carrefour entre ses experts, et via des réunions, des formations et un partage d’expérience, apporte sa vision indépendante des transactions au cœur de l’économie numérique.

A propos d’EESTEL :

L’association EESTEL, née en 1998, regroupe aujourd’hui environ 50 membres, experts dans l’industrie des transactions numériques et de la sécurité. L’association vise à stimuler les échanges à valeur ajoutée entre les membres, en développant une analyse indépendante sur les sujets majeurs des transactions électroniques grâce à une participation active dans les débats publics et les organismes de normalisation, tout en valorisant les connaissances des Experts EESTEL, via des formations, ateliers et conférences.

EESTEL accueille constamment de nouveaux membres qui apportent leurs compétences en systèmes de transactions numériques.

Nouveau Livre Blanc « Le Virement Instantané et la DSP2 », publié par l’Association du Paiement, Mercatel et EESTEL

Nouveau Livre Blanc « Le Virement Instantané et la DSP2 », publié par l’Association du Paiement, Mercatel et EESTEL

Nouveau Livre Blanc « Le Virement Instantané et la DSP2 », publié par l’Association du Paiement, Mercatel et EESTEL

Les applications de paiement instantané vont apporter de nouvelles formes de paiement aussi bien chez le commerçant physique que virtuel et notamment dans les cas d’applications mal ou non adressées aujourd’hui, comme le transfert d’argent de personne à personne ou d’entreprise à entreprise.

Le régulateur européen EPC oblige les banques à ouvrir l’accès aux comptes bancaires à de nouveaux opérateurs : PISP (en français Fournisseur de Services d’Initiation de Paiement) et AISP (en français Prestataire agrégateur de compte), ce qui va entraîner de nouveaux rapports contractuels entre la banque, le client et ces nouveaux opérateurs.

Le Livre Blanc explore tous les concepts liés au Paiement Instantané, en particulier dans le contexte de la DSP2: Paiement instantané et virement instantané, Enjeux du virement instantané, Notion de système de paiement (payment scheme),Les acteurs du paiement,  La réglementation autour du paiement instantané.

Le Livre Blanc d’AP, Mercatel et EESTEL explore en détail les différents cas d’usage et les parcours clients associés :
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Personne à personne (se connaissant), proximité hors boutique.
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Personne à personne (ne se connaissant pas), proximité hors bou-
tique
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Personne à personne (se connaissant), à distance
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Personne à personne (ne se connaissant pas), à distance
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Tous cas de figure, montants élevés (au-delà de 15 000€)
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Personne à entreprise, à distance, facture
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Personne à entreprise, à distance, achat
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Entreprise à personne, toutes situations (hors boutique)
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Entreprise à entreprise, à distance, initiative du payeur
Le Livre Blanc « Le Virement Instantané et la DSP2 » couvre également les modes opératoires, les flux et protocoles, la conformité à RGPD et conclut sur les modèles économiques qui sous tendent ces opérations.

Les meilleurs experts dans le domaine des transactions électroniques ont participé à la rédaction de ce Livre Blanc. Ils sont tous impliqués et spécialistes des sujets relatifs au paiement.

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Lyes BEKALTI, Directeur Administratif et Financier, PayinTech
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François BRION, Expert Monétique, Consultant indépendant
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Sophia BRIOUEL, Présidente, MS2ii
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Robert FARGIER, Expert Moyens de paiement – Président, ISTIUM
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Gildas Le LOUARN, Architecte Innovation, LYRA Network
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Emmanuel PETIT, Président Directeur Général, IDEAS Consult
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Bertrand SYLVESTRE-BONCHEVAL, Président Directeur Général, PayinTech

Le nouveau Livre Blanc « Le Virement Instantané et la DSP2 » est le fruit de la collaboration entre trois associations :

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Bertrand SYLVESTRE-BONCHEVAL, Président Directeur Général, PayinTech
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EESTEL,
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Mercatel.

Formulaire - "Le Virement Instantané et la DSP2"

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