"Brexit : la France peut-elle devenir un hub européen de la Fintech ?" par Thierry Iochem

"Brexit : la France peut-elle devenir un hub européen de la Fintech ?" par Thierry Iochem

Source : Efinancial carreers
Le pôle de compétitivité Finance Innovation organisait lundi matin à Paris une conférence intitulée La France peut-elle devenir un hub européen de la Fintech ? avec la présence de banquiers, d’avocats, de régulateurs et de patrons de sociétés fintechs. La rencontre, bien que prévue bien avant de connaître l’issue du référendum britannique, était donc on ne peut plus d’actualité, même si les intervenants se sont bien gardés de s’épancher sur le sujet du Brexit, préférant se concentrer sur l’ambition de la France de devenir un hub européen en matière de fintech.

La conférence, qui a réuni plus de 60 personnes, a ainsi donné lieu à de nombreux échanges sur l’attractivité et la compétitivité de la France en matière de Fintech. Joëlle Durieux, directrice générale du Pôle Finance Innovation et Nathalie Beaudemoulin, directrice adjointe des agréments, des autorisations et de la réglementation à l’ACPR, ont souligné l’importance d’un dialogue permanent entre les régulateurs et les professionnels dans le but de bâtir une régulation compétitive. De son côté, Manuel Ortiz, spécialiste innovation pour la société de consulting américaine Ayming, a rappelé la nécessité d’optimiser les dispositifs de soutien à l’innovation, dont le crédit impôt-recherche, afin d’attirer les talents entrepreneuriaux.
Enfin, Alexandre Linden, senior director Asset Finance & Securitisation chez BNP Paribas (Londres), Cyril Zimmerman, fondateur du groupe français Hi Média et Thibaut Verbiest, Avocat associé chez De Gaulle Fleurance et Associés, ont encouragé les pouvoirs publics à capitaliser sur les atouts de la France afin d’attirer les investisseurs, les startup et les entreprises internationales.

La fintech UK en avance, vraiment ?

Car Brexit ou pas, la place de Londres possède aujourd’hui une sacrée longueur d’avance. En 2014, 623 millions de dollars y ont été levés pour financer des jeunes pousses Fintech, contre 21 millions en France. Ce fort écart est souvent attribué à la lourdeur administrative qui pèse sur les entrepreneurs de l’Hexagone. Or le secteur est porteur. Au niveau international, les investissements dans la Fintech ont quadruplé entre 2008 et 2015. Et c’est en Europe que la croissance est la plus forte.
Qui plus est, l’avance britannique est relative. « En y regardant de près, Paris et Londres comptent un nombre équivalent de fintechs », constate Joëlle Durieux, DG du Pôle Finance Innovation qui a déjà labellisé 350 sociétés fintechs en France. « Les régulateurs financiers ont récemment annoncé la création d’un guichet unique pour les entrepreneurs du secteur, tandis qu’on observe un durcissement de la part du régulateur britannique, qui devient plus prudent suite aux faillites de certaines Fintechs », rappelle t-elle.
Pour sa part, Thibault Verbiest fait remarquer l’existence d’une bulle spéculative autour des fintechs au Royaume-Uni. « L’opérateur de paiement Powa, licorne londonienne valorisée 3 milliards de livres, a fait récemment l’objet d’un redressement judicaire…. faute de clients ! », rappelle-t-il. Il est vrai que les investisseurs, assurés de sortir facilement de leur participations, ne se soucient pas toujours de la solidité des business models.

Des atouts bien réels…

Les participants ont souligné les capacités mondialement reconnues dans le domaine de la recherche et de la formation, la robustesse du système bancaire (4 banques dans le top 10 européen), etc. « L’Hexagone peut compter sur une large communauté d’ingénieurs, développeurs et mathématiciens, reconnus dans le monde entier. Le vivier est là ! », relève Joëlle Durieux.
Cyril Zimmerman, fondateur du groupe français Hi Média qui s’est développé en France et à l’international, reconnaît que la France est un « terrain fertile en termes de formation et de compétences. Pour preuve, les banquiers français s’exportent très bien ». Qui plus est, il rappelle qu’un certain nombre d’anciens employés du leader de la cryptographie Gemalto (ex-Gemplus) ont essaimé et sont devenus patrons de sociétés fintechs. Conséquence : la France compte aujourd’hui des ingénieurs et des avocats pointus dans la Blockchain.

Le régulateur dans la partie

A tout cela vient s’ajouer l’accompagnement des pouvois publics et des régulateurs qui ont bien saisi l’importance de faire de Paris un hub pour les fintechs. Début juin, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a ainsi créé une division Fintech, Innovation et compétitivité (FIC) avec pour objectif d’analyser les innovations en cours dans le secteur des services d’investissement, et d’identifier les enjeux en matière de compétitivité et de régulation.
La division FIC pilotera par ailleurs pour l’AMF la démarche commune annoncée avec l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) pour coordonner l’action des deux autorités en matière d’accueil et de régulation des projets innovants. « Nous faisons tout un travail en amont afin d’améliorer la qualité des dossiers d’agrément des porteurs de projets », explique Nathalie Beaudemoulin.
Elle rappelle néamoins que le domaine bancaire est fortement régulé en France, si bien que l’accès à une activité de crédit en France est plus difficile qu’au UK où l’activité est désintermédiée. Ce qui, soit-dit en passant, n’a pas empêché la France d’être le premier pays européen à avoir mis en place un cadre réglementaire sur le crowdfunding.

S’inspirer de l’expérience du UK

« Les entrepreneurs fintech français ont besoin d’un soutien qui les rendrait plus enclins au risque », indique Alexandre Linden qui, chez BNP Paribas Londres, travaille régulièrement avec des plateformes de prêts aux PME. Et de citer le projet SandBox (littéralement ‘bac à sable’) mis en place par le régulateur britannique FCA (Financial Conduct Authority) et qui va permettre aux banques de tester en live de nouveaux produits pendant plusieurs mois dans un cadre régulatoire simplifié voire inexistant.
Nathalie Beaudemoulin indique regarder de très près techniquement ce projet tout en rappelant qu’il faut « savoir raison garder ». Le projet SandBok n’est en effet pas exempt d’interrogations : qui va gérer les consommateurs en cas d’abandon ? Et surtout comment passer d’un cadre non régulé à un cadre ultra-régulé ? On le voit bien, au delà de cette expérimentation, toute la difficulté consiste à trouver le juste équilibre entre réglementations et innovation…

Des faiblesses à dépasser

Enfin, les intervenants ont pointé quelques faiblesses actuelles qu’il convient de dépasser pour avoir une chance de devenir un véritable hub européen de la fintech. Ainsi, certains constatent un manque de structures de private equity spécialisées dans les fintechs ainsi que d’incubateurs qui pourraient rivaliser avec le fameux Level 39 à Canary Wharf qui regroupe 150 fintechs.
« Il ne faut pas avoir une attitude défaitiste. Une redistribution des cartes est toujours possible », rappelle Thibault Verbiest. Surtout qu’à Londres (comme d’ailleurs à Paris), près de la moitié des fintechs sont positionnées sur les paiements innovants, devant le crowdlending et le marché naissant des robo-advisors. Or, la fin possible du passeport européen permettant de desservir l’ensemble des pays européens concerne de près les fintechs britanniques spécialisés dans les moyens de paiement innovants (paiement mobile, wallets…) qui pourraient être amenées à délocaliser, au moins partiellement, leurs activités.

François Botquin, founder member of EESTEL, left us

François Botquin, founder member of EESTEL, left us

François Botquin, founder member of EESTEL, left us

We have just learned with great sadness the passing of our friend Francois Botquin, reached Oct. 24, 2015, at the age of 69.

Francis was one of the seven founding members of EESTEL in 1998. After a long career in telecommunications, Francis became in 1989 Director of Engineering of SCHLUMBERGER-CMS (GEMALTO today), thus being among the pioneers industrial distribution of smart cards in France, and therefore in the world. This expertise, he then put the Oberthur Service from 1993 to 1996, during which he founded CADIMES, office specialized in smart card contact and contactless.
Thanks to his professional qualities, his ability, sense of innovation, and his insatiable curiosity in the observation of physical and electronic phenomena, François has become a world reference expert in smart card.
He retired in 2011 in his adopted Britain to devote himself to his grandchildren and to the surrounding nature. But it will not benefit enough unfortunately.

We keep the memory of a joyful man, affable and benevolent bringing up the image of expertise EESTEL.

François Botquin, founder member of EESTEL, left us

François Botquin, membre fondateur d’EESTEL, nous a quitté

François Botquin, membre fondateur d’EESTEL, nous a quitté

Nous venons d’apprendre avec beaucoup de tristesse le décès de notre ami François Botquin, intervenu le 24 Octobre 2015,

à l’âge de 69 ans.
François fut l’un des 7 membres fondateurs d’EESTEL en 1998. Après une longue carrière dans les télécommunications, François est devenu en 1989 Directeur de l’ingénierie de SCHLUMBERGER-CMS (aujourd’hui GEMALTO), étant ainsi parmi les pionniers de la diffusion industrielle des cartes à puce en France, et donc dans le monde. Cette expertise, il l’a ensuite mise au service d’Oberthur de 1993 à 1996, année au cours de laquelle il a fondé Cadimes, bureau d’études spécialisé en carte à puce avec et sans contact.

Grâce à ses qualités professionnelles, sa compétence, son sens de l’innovation, et à sa curiosité insatiable dans l’observation des phénomènes physiques et électroniques, François est devenu un expert de référence mondial de la carte à puce.
Il s’était retiré en 2011 dans sa Bretagne d’adoption pour se consacrer à ses petits-enfants et à la nature environnante. Il n’en aura pas assez profité hélas.

Nous gardons le souvenir d’un homme joyeux, affable et bienveillant qui a porté haut l’image d’expertise d’EESTEL.

Jean-Luc Pellegrinelli interviendra à la conférence "Paiement mobile : quelles évolutions en 2016?" le 7 juillet 2016 à Paris

Jean-Luc Pellegrinelli interviendra à la conférence "Paiement mobile : quelles évolutions en 2016?" le 7 juillet 2016 à Paris

Jean-Luc Pellegrinelli interviendra à la conférence "Paiement mobile : quelles évolutions en 2016?" le 7 juillet 2016 à Paris

Jean-Luc Pellegrinelli, expert et membre EESTEL, interviendra à la conférence « Paiement mobile : quelles évolutions en 2016? » le 7 juillet 2016 à Paris.

Sans contact, wallet, titres restaurant dématérialisés… A en croire les professionnels, les perspectives sont nombreuses pour le support mobile dans le marché des paiements. Néanmoins, à l’heure où les usages n’ont pas encore décollés et où la plupart des experts planchent sur des expérimentations, plusieurs interrogations méritent d’être posées. A commencer par la sécurité, qui reste la pierre angulaire du marché des paiements dans un nouveau cadre réglementaire et un contexte propice à l’ouverture. Mais également les services à valeur ajoutée et les nouveaux usages qui, eux seuls, détermineront les habitudes de demain. Sans oublier la question des technologies qui reste lancinante dans un contexte de plus en plus concurrentiel. La conférence permettra de faire le point sur tous ces sujets en présence des professionnels du secteur.

Animation 

Andréa Toucinho

directrice des rédactions du pôle banque et paiement Publi-News (Newsco Group)

Jean-Luc Pellegrinelli, JLPI Consulting

Chef de Marché Commerce et Distribution et Stéphanie d’Angély, Chef de Marché marketing produit au Groupement des Cartes Bancaires CB, feront un point sur l’avancée des travaux sur le mise en place de l’open payment en France.

 

L’organisation de la matinée sera la journée suivante :

Réglementation et sécurité : quelles évolutions pour le paiement mobile en 2016 ?

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9:00

Mot d’ouverture : Paiement mobile : quelles interrogations en 2016 ? Andréa Toucinho, directrice des rédactions du pôle banque et paiement Publi-News (Newsco Group)

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9h10

Introduction :
Le paiement mobile en France et dans le monde. Jean-Luc Pellegrinelli, JLPI Consulting
Réglementation et sécurité : quelles évolutions pour le paiement mobile en 2016 ?

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9:30

Mobile, paiement et sécurité : quels enjeux ? Alexandre Martin, digital payment manager, Galitt

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10:00

Quelles règles techniques et juridiques sous l’effet de la DSP2 ? Lise Breteau, avocate

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10:30

Questions/débat 10h45 – Coffee break
Paiement mobile sans contact : bilan et perspectives

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11:00

Quelle situation du paiement mobile sans contact dans l’Hexagone ? Le point de vue du GIE CB. Ludovic Francesconi, responsable du service marketing, GIE CB

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11:30

Paiement mobile sans contact : quel point de vue du commerce ? Jean-Michel Chanavas, délégué général, Mercatel

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12:00

Questions/débat

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12:30

Pause déjeuner

Wallet et nouveaux usages : quels enjeux en 2016 ?

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14:00

Les perspectives offertes par le support mobile dans un contexte de paiement. L’avis d’un telco. Jean Kehlaoui, directeur des partenariats bancaires, Orange

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14:30

Les évolutions liées au paiement mobile selon Société Générale. Philippe Marquetty, directeur des produits paiement & cash management, Société Générale

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15:00

Questions/débat

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15:30

Pause café

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16:00

Paiement mobile et titres restaurants dématérialisés : quelles opportunités ? L’avis d’un acteur historique des titres restaurant, Yann Leclerc, head of payment technology, Edenred

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16:30

Paiement mobile : quel potentiel pour le marché des professionnels ? Bernard Cohen-Hadad, président de la commission financement des entreprises, CGPME

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17:00

Questions/débat

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17:30

Conclusion et clôture

INFORMATIONS PRATIQUES

Date :
Le 7 juillet 2016 de 9h à 18h00
Lieu :
InterContinental Grand Hôtel Opéra 
2 rue Scribe – 75009 Paris

CONTACT

Pierre-Henry
mail : phsavoye@newsco.fr
tel : 0175602852

INFORMATIONS PRATIQUES

Prix HT : 650,00 €
TVA : 130,00 €
Prix TTC : 780,00 €
Inscription : ICI

Cryptosense Wins 11th Innovation Award

Cryptosense Wins 11th Innovation Award

Cryptosense Wins 11th Innovation Award

Audience Security and Information Systems and the European Circle enjoy their exceptional momentum to support European business and promote innovation in security by organizing the 11th edition of the Innovation Award.
It is with pride that we announce the victory of Cryptosense who wins.

Cryptosense aims to make available in any business, in the form of easy to use software, security analysis techniques currently known cryptographic systems in academic research laboratories and government security agencies. The adoption of this software will allow security teams know at any time if their IT infrastructures contain a cryptographic security issue. Cryptography is used to regulate the most sensitive system access and data protection, as well Cryptosense allows both to strengthen the company’s protection against intrusion and reduce the consequences of a breach.